jeudi 23 juin 2016

Ecotourisme: Une aide pour l'avenir de la Republique Democratique du Congo



Ecotourisme, Une nouvelle clé pour le développement de la République Democratique du Congo
Comme un éco-destination, République démocratique du Congo a une énorme responsabilité. La définition internationale du mot '' écotourisme '' implique bien plus qu'une simple expérience de la nature. Le terme '' environnement '' dans son contexte plus large est venu d'inclure les activités communautaires de la diversité et les cultures des habitants d'un pays, ainsi que ses ressources naturelles rares et sensibles.
Ecotourisme implique des pratiques touristiques qui bénéficieraient toutes les parties concernées plutôt que de bénéficier de certaines préoccupations et négligent les autres. Le terme '' écotourisme '' est donc venu d'inclure des concepts tels que la planification avant le développement; durabilité des ressources; viabilité économique du produit touristique, aucun impact négatif sur soit l'environnement et les communautés locales; la responsabilité de l'environnement des deux développeurs, l'industrie touristique et les touristes; pratiques respectueuses de l'environnement par toutes les parties concernées; et les avantages économiques qui coule aux communautés locales. A souligné les valeurs des avantages socio-économiques équitables pour tous les participants et les communautés, la participation communautaire à la prise de décision  de la responsabilité et la durabilité de ce qui nécessite une gestion équilibrée des ressources touristiques potentiellement renouvelables.
Une contribution significative à la suite globale de l'écotourisme a été son potentiel d'offrir des avantages comme des centres de commerce aux communautés éloignées, des avantages qui ne nécessitent pas la destruction sociale ou environnementale généralisée.
Trop souvent dans le passé, les seules possibilités pour de nombreuses communautés éloignées des centres urbains, en particulier dans le développement auraient été fournies par les industries de mines, par l'exploitation forestière, par la pêche ou brûlis des bétails, par les productions extractives qui contribue aux impacts négatifs sur les communautés locales et laissent souvent un héritage inacceptable de dommages environnementaux à long terme sur la population.
Ecotourisme est souvent préconisée comme un moyen de résoudre certains des problèmes qui ont surgi dans les pays si la croissance économique inappropriée (Weaver, 1998) en développement. Le tourisme est une industrie diversifiée et décentralisée qui affecte d'autres secteurs de l'économie locale. Il est 24 heures par jour, 7 jours une industrie de la semaine, le travail à forte intensité, la création d'emplois à tous les niveaux de compétences. Cependant, le tourisme conventionnel apporte avec elle un grand nombre des problèmes que nous avons trouvé dans l'exploitation des pays en développement dans le passé. Il est souvent entraîné, détenue et contrôlée par les pays développés avec un rendement élevé à ces voyages à forfait classiques par exemple, utilisé la population locale grâce à l'utilisation de leurs ressources et la main-d'œuvre à un coût minimum pour l'opérateur.
L'emploi est souvent saisonnier et mal payés, contrairement aux bénéfices réalisés par les investisseurs et les opérateurs. De telles pratiques sont défendues sous prétexte que si ces opérateurs n’ont pas ouvert le tourisme alors il n'y aurait pas d'argent injecté dans la communauté du tout.
1.    Statut de l'écotourisme en République démocratique du Congo.
République démocratique du Congo est un pays avec la plus grande étendue de forêt tropicale dans le continent Africain. Contenant plus de 11.000 espèces de plantes, 450 mammifères, 1.150 oiseaux, reptiles et 200 300 amphibiens.
 La République démocratique du Congo (RDC) est classée comme la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après la forêt amazonienne située au Brésil. Ce pays est très préoccupé par le point de vue de l'environnement et la conservation.
Un pays béni avec une énorme biodiversité arrachant la première place dans le premier pays africain en termes de biodiversité. La RDC contient la moitié de la forêt tropicale de l'Afrique et la deuxième plus grande forêt tropicale du monde continue couvrant 59,6% de la superficie des terres.
RDC ayant le privilège des gorilles de montagne, ainsi que les gorilles de plaine de l'Est et les pays occidentaux qui sont extraordinaires pour un pays aussi vaste et riche.
La planète de nos jours subit le réchauffement du fait des émissions de gaz à effet de serre et du déboisement irresponsable des forets qui constituent encore les poumons de l’oxygénation de la terre. Malgré la destruction des forets dans le monde, le RDC peut encore être fier de posséder 47% du massif forestier tropical du continent africain et 6% des réserves tropicales du monde. La forêt du bassin du Congo en Afrique Centrale est le deuxième massif forestier tropical après la forêt amazonienne. Elle couvre plus de deux millions de km2, En prenant donc la superficie du pays qui est de 2.345.000km2, le Congo n’a que très peu d’espace non couvert par la forêt.
La forêt équatoriale s’étend a l’intérieur de la dépression en forme de cuvette qui occupe près de la moitie septentrionale du pays, du sud du Lac Tumba jusqu’aux contreforts de Ruwenzori. La forêt a poussé sur l’emplacement d’un immense lac préhistorique dont il ne reste, de nos jours, que les lacs Mai-Ndombe et Tumba. La forêt congolaise contient plusieurs essences qui font que le bois congolais est aujourd’hui l’un des plus recherchées au monde. Parmi ces essences, se trouve le Wenge, le Tola, le Limba, le Mubangu noir, le Mepepe, etc. Il y a donc fort à parier que la forêt sera demain la base d’un nouvel essor économique pour le pays.
2.   Le Fleuve Congo
Sa position à proximité de l’Equateur lui vaut le débit le plus important du continent Africain, l’Amazone étant le seul fleuve qui le dépasse sur ce plan au niveau mondial.
Il est à cheval sur l’Equateur et la répartition presque homogène de ses affluents dans les deux hémisphères régularisent son débit et en font le fleuve le plus régulier du monde.
 Le fleuve Congo a une importance économique considérable, dans ce sens qu’il fournit du poisson et de l’électricité. Il constitue, en outre, une voie de communication indispensable. Avec ses affluents, il forme 14.166km de voies navigables du pays. Le fleuve Congo prend sa source dans le Sud du Katanga, dans le village de Musofi a une altitude de 1.435m et porte le nom de Lualaba jusqu’à Kisangani et se déverse dans l’océan Atlantique par un large estuaire et sa puissance est-elle qu’on reconnait ses eaux jusqu’à 45km en plein océan.

3.    La protection de la biodiversité comme un remède à la pauvreté ?

Face à la pauvreté rurale, à l’accroissement des inégalités économiques et sociales et aux dégradations naturelles dans les pays en développement – Face à  l'agitation et l'instabilité économique, la République démocratique du Congo a surtout échappé à la déforestation à l'échelle industrielle qui a eu lieu dans d'autres pays tropicaux comme le Brésil et l'Indonésie. L'exception est près de la frontière orientale du pays, autour du Parc national des Virunga. Les forêts disparaissent rapidement en raison de la croissance de la population et de la violence causée par la guerre civile entre les rivaux du pays situés à l'Est en raison de minerais, qui pousse la population à se réfugier dans la forêt et aussi autour les parcs. Pour des raisons de survie, la communauté utilise les ressources forestières sans conscience de la préserver ou de le protéger. Entraînant la destruction de l'environnement
le développement de l'agriculture et de la production de charbon qui détruise les arbres, la transformation des forêts en lumière de savane herbeuse.
Les acteurs du développement embrassent ainsi peu à peu le paradigme de la valorisation de la biodiversité, qui propose simultanément la réduction de la pauvreté et la préservation des ressources. Le constat de départ paraît assez simple : les pays les plus pauvres économiquement recèlent souvent un important capital naturel dont ils sont dépendants et qui peut être utilisé comme levier de développement. De plus, près des deux tiers des revenus des pauvres en zone rurale seraient directement liés à de l’agriculture de subsistance, des produits de la chasse ou de la collecte de ressources naturelles diverses.
4.     L’importance commune du capital naturel
Face à  l'agitation et l'instabilité économique, la République démocratique du Congo a surtout échappé à la déforestation à l'échelle industrielle qui a eu lieu dans d'autres pays tropicaux comme le Brésil et l'Indonésie. L'exception est près de la frontière orientale du pays, autour du Parc national des Virunga. Les forêts disparaissent rapidement en raison de la croissance de la population et de la violence causée par la guerre civile entre les rivaux du pays situés à l'Est en raison de minerais, qui pousse la population à se réfugier dans la forêt et aussi autour les parcs. Pour des raisons de survie, la communauté utilise les ressources forestières sans conscience de la préserver ou de le protéger. Entraînant la destruction de l'environnement
le développement de l'agriculture et de la production de charbon qui détruise les arbres, la transformation des forêts en lumière de savane herbeuse.

Le pays a été trouvé dans un état critique économiquement pendant des décennies en raison de la guerre massive dans l'est du pays depuis les années 90, selon les statistiques présentées par l'ONU, cette guerre civile est soupçonnée d'avoir tué plusieurs millions de personnes.
Aujourd'hui, la RDC est l'un des pays les plus pauvres du monde.
Depuis son indépendance en 1960 et une fois que le pays le plus industrialisé en Afrique, le Congo a saigné sur le sol en raison de son manque d'infrastructures et l'impact brutal de la guerre civile.
Les différents groupes rivaux éminents du Congo, Hutu et Tutsi du Rwanda, ont éclaté après le génocide rwandais dans lequel 500.000 personnes, principalement des Tutsis, ont été victimes de massacres de masse par les Hutus dans l'état de l'Afrique de l'Est Rwanda.

Le résultat a été suivie par une migration de plus de deux millions de Rwandais ont fui vers les pays voisins tels que la République démocratique du Congo, connu en ce temps-Zaïre.
 La plupart des réfugiés étaient des Hutus qui tentaient d'échapper à la rage et la violence des Tutsis qui avaient grimpé à la domination du Rwanda à la fin du génocide.
Les camps de réfugiés au Zaïre Hutu, cependant, sont devenus politisés et militarisés, et quand les rebelles tutsis ont envahi le Zaïre pour rapatrier les réfugiés, la montée du conflit dans la première guerre du Congo en 1996.

La situation a empiré et en 1998, la deuxième guerre du Congo, qui est parfois appelé la «guerre mondiale africaine» parce qu'elle portait sur un total de neuf pays africains et vingt groupes armés, dévasté et le Zaïre a dévasté sa population et de l'économie avec l'entrée de Rwandaise qui ont été menés par le colonialisme occidental vise à faire tomber le président Mobutu et sa dictature, il remplacé par Laurent Kabila Meze.

La préoccupation politique continue aujourd'hui, malgré l'espoir de paix et de tentatives.
Cette guerre est l'un des conflits les plus meurtriers du monde avec un taux de mortalité de 5,4 millions de personnes et la destruction de la biodiversité.